Principe de fonctionnement
Matériel solaire utilisé
Equipé de plusieurs sorties USB, Type-C et DC, ce chargeur solaire conçu pour le voyage permet de recharger divers appareils mobiles :
smartphone, tablette, ordinateur portable, GPS, GoPro, appareil photo…
Public : voyageur, campeur, expédition nature, photographe animalier…
Application : recharge solaire multi-appareil USB, Type-C et DC
Budget : 400 €
L’expédition
Nous nous sommes donc contentés de notre sac à dos comme principal outil de transport. C’était un peu comme notre maison que l’on transportait, la tente comme toit, le sac de couchage et le tapis de sol comme lit et le réchaud comme cuisine.
J’avais en plus le matériel photo à transporter, environ 15 kilos, se rajoutant aux 15 autres kilos déjà de la “maison”.
Juin est le mois idéal pour observer les animaux, c’est en plein dans la saison des amours.
Après les longs hivers nordiques, on pourrait associer le printemps à une immense fête, tous les oiseaux dansent et chantent, même la nuit. Les mammifères eux se déplacent plus activement à la recherche de nourriture. Juin c’est aussi le mois du soleil de minuit, où il bat son plein, offrant des lumières orangées et rouges interminables. Nous avons eu beaucoup de chance durant tout notre séjour, car nous n’avons eu que quelques jours de pluie seulement, ce qui était parfait pour nos 24 nuits sous tente. Durant nos centaines de kilomètres de marche, nous avons été bercé par cette infinie taïga, entre forêts de conifères, marais et lacs.
La taïga est belle et authentique, c’est la religion des finlandais, c’était aussi la nôtre.
Des fois la chance nous sourit à la dernière minute, voire même à la dernière seconde. Pendant plus de 2 semaines, nous avions prospecté activement à la recherche de la chouette lapone, en vain d’ailleurs. Elle est assez rare à trouver, c’est donc le top pour un photographe animalier de pouvoir la photographier, et trouver un nid avec des petits c’est le graal, à peu de chose près.
Je connaissais un photographe finlandais spécialisé dans les chouettes qui était d’accord de nous emmener dans un de ses petits coins secrets. Sauf que 2 semaines après cet échange de mail, je n’avais toujours pas réussi à le joindre. Arriva sans doute l’une des plus belles coïncidences, puisque je croise en pleine taïga un photographe français que je connais bien et qui connaissait justement ce même photographe. Il m’a donc passé son numéro de téléphone et on a pas traîné puisque le lendemain en début d’après-midi on le rejoint chez lui.
Après une bonne heure de route, nous sommes arrivés sur les lieux, à deux pas d’un nid de chouette lapone avec un petit à l’intérieur. L’expérience était folle, nous avions réussi à nous poster pas très loin pour observer les allées et venues des parents au nid. Par chance à la tombée de la nuit, j’ai eu droit à deux ravitaillements du père donnant une souris à la mère. Le lendemain matin, nous avons assisté à une chose assez rare, le moment où le petit se jette du nid. La particularité de cet oiseau, c’est qu’ils quittent le nid sans savoir voler, ils grimperont
ensuite sur des arbres penchés pour dormir et y resteront 1 à 2 semaines.
Plus de photos sur le site du photographe Emmanuel Millet Delpech >>